Chroniques DVD
29
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : Hannibal Lecter lesson one

Scénar : Jack Crawford vient voir l'ex-agent du FBI Will Graham, désormais plus occupé à élever des tortues, pour le relancer sur la piste d’un tueur en série. Il rempile donc pour conseiller, inspecter les lieux et tenter un profilage de celui que la presse nomme « la dent vicelarde » (tu parles d’un surnom !). Il fait rapidement avancer l'enquête et décide du même coup de retourner voir son ancien adversaire, responsable de sa retraite anticipée, un certain docteur Lecktor, pour s'imprégner de l’esprit d’un psychopathe et traquer au mieux sa proie. Mais le nouveau tueur, qui préfère, et on le comprend, l’appellation de Dragon rouge, parvient à entrer en contact avec Lecktor… Les flics vont tenter de piéger la correspondance entre les deux mais cela suffira-t-il pour mettre Graham et sa famille à l’abri du danger ?

Manhunter - c’est le titre anglais du film - est en fait la première version de Dragon rouge et la première apparition du sinistre Hannibal Lecter (et pas Lecktor comme épelé ici - sur grand écran. Moins hollywoodien et plus instinctif, et donc plus proche du livre de Thomas Harris, Le Sixième sens rassemble de très bons acteurs sans star intergalactique pour monopolyser l’attention, Wolfgang Petersen (le fameux Grissom des Experts), Dennis Farina (Snatch mais aussi des milliards d’apparitions à la télé) ou Brian Cox (Braveheart, Au revoir à jamais, Zodiac, ici impressionnant en Lecktor / Lecter) assurent vraiment le boulot.

 

Comme souvent à cette époque, l’horreur véritable vient de la musique (à part lors de l’apparition miraculeuse de IRON BUTTERFLY, mais aussi de Klaus Schulze !) la plupart du temps synthétique et moisie. A part ça et deux trois scènes un peu pourries (genre le surjeu des dialogues imaginaires entre enquêteur et l’esprit du tueur), on a affaire là à un très bon film en général dont on trouvera des éléments dans les futurs remakes en dehors d'une présence bien plus importante de Lecter, devenant le héros de la saga. On applaudit même une fin paroxysmique - grâce à une musique bien choisie - même si le réalisateur évite les images choc à part peut-être celle du fauteuil roulant en feu, et encore. Chouette.

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